vendredi 27 mai 2011

Youpi !

Hello Polissons !

Voici une nouvelle journée qui vient de s’écouler, et pas des moindres !
Hier fut la journée "coup de bol monstrueux".

Bon on va essayer de refaire ça dans l'ordre :
Finalement je n'ai pas attendu le patron, on est alle le rejoindre avec Yannis (le receptionniste) en moto. La je vois qu'on a pas de casque, et je lui demande (je tiens juste a préciser que je vais retranscrire toutes les conversations en français, pour des raisons évidentes de fidélité de lecture)
- Mais, heu, on a pas de casque?
- Non j'en ai pas
- Je savais pas que c’était autorise en Grèce de pas avoir de casque.
- Mais ça l'est pas !
Quelle question idiote...
- Et la police dit rien ?
- Non
- Ah, Okay..

Et en effet, on a passé plusieurs groupes de policiers, aucune reaction de leur part. Après faut pas qu'ils s’étonnent que c'est le bordel !

Nous arrivons donc vivants jusqu'a l'hotel, je rencontre le Boss, et il m'a paru gentil, il fait pas mal de blagues, mais je comprend pas toujours tout... Une blague grecque traduite en anglais destinée a une française ça passe pas toujours d'une manière aussi fluide qu'un ruisseau dans une vallée. Et je savais pas trop si il etait serieux ou pas des fois.
Enfin bref, il me dit : "viens je vais te montrer le bar". On passe par des couloirs, on prend un ascenseur minuscule, et je pense : "c'est quoi cet hôtel pourris encore..". On sort sur le toit, et la, pouf, grosse claque.

Ouahou !!! une vue magnifique en plein sur l'acropole, vue sur Psiri, Plaka, sur l’église de Monastiraki, vu sur les montagnes, vue sur Gazi.... Bref un truc de malade, tout ca sur une terrasse entouree de palmiers et dans LE meilleur quartier d’Athènes.

Le boss ayant vu que j’étais plus que contente, et parce qu’il doit être un peu fier de sa super terrasse, fini par me dire le sourire en coin : "bon, alors tu me payes combien pour bosser ici ?"


Retour a Zorbas, et le soir sortie pour fêter le départ d'Oracio. Ça c'est vraiment une chose géniale dans les auberge de jeunesses, c'est qu'il y a toujours quelqu'un en train de partir et donc toujours quelque chose a fêter.
On sort en ville on s’arrête a un bar, pas loin d'un salon de coiffure encore ouvert alors qu'il est 23h, puis un autre ou de jeunes musiciens faisaient des reprises rock et reggae. On sympathise avec eux, je me suis fait une copine, bref journée constructive. A 4h du mat on commence a avoir une petite faim, on passe dans une boulangerie acheter des sortes de gressini ronds au sésames. (oui en Grèce les boulangeries sont ouvertes 24h/24), et la, avec mon gressino dans la main, j'ai ressentie une nouvelle fois cette atmosphère étrange qui se dégage de ce pays et qu'y m'a poussée a venir y vivre.

J'ai eu un énorme sourire qui s'est posé sur mon visage, réalisant que je n'ai plus rien qui m'oblige a revenir en France, et que je pourrais manger des gressini toutes les nuits si je le voulais.
Depuis le sourire ne part plus.

:)

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